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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 18:43


Le cinéaste Eric Rohmer
Le cinéaste Eric Rohmer est mort

C'était le plus secret des cinéastes de la Nouvelle Vague, l'auteur de fraîches comédies sentimentales et un érudit qui célébrait la langue et la littérature françaises. Il est décédé lundi à l'âge de 89 ans.

Il était l'éternel amoureux des jeunes filles en fleur. Le cinéaste Eric Rohmer est décédé lundi matin à Paris à l'âge de 89 ans. C'était le plus secret des cinéastes de la Nouvelle Vague.
 
Souvent vu comme le Marivaux ou le Musset du cinéma français, cet ethnologue de l'espèce humaine plaçait la parole au coeur de ses films, dont l'intrigue narrative se nouait autour de la conversation et du badinage amoureux. En quelque cinquante ans, il a signé vingt-quatre longs-métrages, un documentaire sur les films Lumière et des programmes scolaires pour la télévision.
 
Né à Tulle (Corrèze) Jean-Marie Maurice Schérer le 4 avril 1920, Eric Rohmer  enseigne la littérature avant de se consacrer à la critique cinématographique. Il co-signe un livre sur Hitchcock avec Claude Chabrol et publie une thèse de doctorat sur "l'organisation de l'espace dans le 'Faust' de Murnau".
 

les égarements du coeur

Collaborateur des "Temps modernes" et d'"Arts", il devient rédacteur en chef de la "Gazette du cinéma" en 1950 puis des "Cahiers du cinéma" de 1957 à 1963. Après le scénario de "Tous les garçons s'appellent Patrick" tourné par Jean-Luc Godard en 1958, il signe son premier moyen métrage, "Le signe du Lion", en 1959. Créateur indépendant et artisanal, il fonde alors la société de production "Les films du Losange" avec Barbet Schroeder.
 
Observateur des comportements amoureux et de la comédie sociale, il organise son oeuvre en séries ou "cycles" de films. Les six "Contes moraux" (1962-72), dont "Ma nuit chez Maud" en 1969, qui lui assure la notoriété, et "Le genou de Claire", transposent des contes du XVIIIe siècle, écrits par Marmontel. Avec les "Comédies et proverbes" des années 1980 ("Les nuits de la pleine lune", "Le rayon vert", "L'ami de mon amie") inspirées d'Alfred de Musset, Rohmer analyse les codes de la modernité et les égarements du coeur. Les "Contes des quatre saisons" des années 90 poursuivent la même veine.
 
Avec "La marquise d'O" (1976), "Perceval le Gallois" (1978) ou "L'Anglaise et le duc" (2000), tournés hors des séries, il s'essaie à des recherches plus picturales et à une exploration de l'Histoire, poursuivie dans "Triple agent" (2003). Tiré du roman du XVIIe siècle d'Honoré d'Urfé "L'Astrée", son dernier film "Les amours d'Astrée et de Céladon" a été sélectionné en compétition à la Mostra de Venise 2007.
 
Couronné du Prix Louis-Delluc et d'un Lion d'Or à Venise pour "Le rayon vert" (1986), officier des Arts et des Lettres Eric Romher a également signé la pièce de théâtre "Trio en mi bémol" et le roman "Elizabeth", publié en 1946 sous le pseudonyme de Gilbert Cordier.


Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, a salué "un cinéaste dont l'oeuvre était unique". "Sous l'apparente légèreté, il mettait dans ses films une rigueur qui le place parmi les plus grands metteurs en scènes de l'histoire", a-t-il ajouté. Arielle Dombasle a déclaré sur Europe 1 que le cinéaste lui avait "fait découvrir le cinéma". "C'est quelqu'un qui m'a fait lire pour la première fois Marivaux", a-t-elle ajouté, "qui m'a montré ce qu'était la beauté classique des textes". "Il m'a fait comprendre ce qu'était le cinéma, l'écriture cinématographique, l'écriture d'un vrai auteur. Moi, il m'a fait découvrir le cinéma", a-t-elle ajouté.

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