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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 23:05

Prix Goncourt 2009

 

Marie Ndiaye, Prix Goncourt 2009 : une femme « tranquillement puissante »

L’écrivaine franco-sénégalaise remporte le Prix Goncourt 2009



 

L’auteure franco-sénégalaise Marie Ndiaye a remporté lundi le Prix Goncourt 2009 pour son dernier roman Trois femmes puissantes, paru aux Editions Gallimard. Annoncée grande favorite, elle a été élue par le jury du prestigieux prix littéraire français à 5 voix contre 3.

 

C’est sans grande surprise que les huit membres du jury du Prix Goncourt 2009 ont décidé de remettre la plus haute distinction littéraire de l’année à l’ écrivaine Marie Ndiaye pour son dernier roman Trois femmes puissantes, paru aux Editions Gallimard le 19 août dernier. Encensé par des critiques étonnement unanimes, et d’ores et déjà véritable succès de librairie de cette rentrée littéraire avec plus de 130 000 exemplaires vendus en France, Trois femmes puissantes était annoncé depuis quelques jours comme le futur gagnant du prestigieux prix français. Couronnée dès le premier tour avec cinq voix contre deux à Jean-Philippe Toussaint pour La vérité sur Marie et une à Delphine de Vigan pour Les heures souterraines, Marie Ndiaye a déclaré être très « contente d’être une femme qui reçoit le Prix Goncourt ». Une récompense qu’elle ne s’attendait pourtant pas à recevoir.





Une récompense « inattendue », et pourtant…

 

Première femme à recevoir le Goncourt depuis 1998, Marie Ndiaye a déclaré lundi à la presse qui l’attendait devant le fameux restaurant parisien Drouant, lieu la traditionnel de remise de la récompense, que ce « Prix était inattendu ». Une humilité comme une seconde nature chez la discrète Marie Ndiaye, qui avait exprimée le même sentiment huit ans plus tôt, au moment de recevoir le Prix Femina 2001 pour son roman Rosie Carpe.

 

A 42 ans, l’auteure née de père sénégalais et de mère française à Pithiviers dans le centre ouest de la France, a néanmoins laissé transparaître sa joie et sa fierté en ce jour de remise du Prix Goncourt. « C’est aussi le couronnement et la récompense de 25 ans d’écriture et de cette opiniâtreté » a-t-elle ajouté à l’attention des journalistes. Le Prix Goncourt 2009 vient en effet récompenser la longue carrière d’écrivain de Marie Ndiaye, qui a commencé par écrire de petites histoires dès l’âge de 12 ans. Auteure précoce repérée par Jérôme Lindon des éditions de Minuit, Marie Ndiaye publie son premier roman, Quant au riche avenir (1985), salué par la critique, à 18 ans à peine. La petite histoire veut ainsi que le directeur de la Maison d’éditions l’ait attendue à la sortie de son lycée, contrat en main, pour éditer son premier livre.

 

En l’espace de 23 ans, Marie Ndiaye écrit alors pas moins de vingt romans et recueils publiés aux Editions de Minuit, puis chez Gallimard, la célèbre Maison d’Editions qui remporte avec elle son 36ème Prix Goncourt . Comédie classique (1988), La femme changée en bûche (1989) La sorcière (1996), la pièce Papa doit manger(1998) fait d’elle la seule femme vivante à figurer au répertoire de la Comédie française.

 

Bien que très productive, Marie Ndiaye n’écrit pourtant qu’aux heures ouvrables, l’après-midi de préférence, quand ses trois enfants sont à l’école. Sa force et son efficacité ? Elles les tirent de sa rigueur professionnelle, en s’imposant un rythme bien régulier d’écriture, définissant son métier d’écrivain comme une réelle activité, et non comme un passe-temps.

 

Trois femmes « tranquillement puissantes »

 

Dans Trois femmes puissantes, Marie Ndiaye regroupe avec pudeur, intelligence et sensibilité, trois récits dont les héroïnes résistent pour préserver leur dignité, entre la France et l’Afrique. « C’est le portrait de trois femmes fortes, chacune à sa manière. Ce qui les unit, c’est une force profonde, une croyance en qui elles sont. Ce sont des femmes tranquillement puissantes », dit-elle à propos de Norah, Fanta et Khady, les trois héroïnes de son dernier roman. Trois parcours profondément ancrés dans le réel, sur le continent africain, où se déroule une bonne partie du livre. Un lieu venu étrangement inspirer l’auteure depuis qu’elle vit à Berlin, où elle a élu domicile avec son mari, l’écrivain Jean-Yves Cendrey, et ses enfants, en 2007.

 

Forte de caractère, précise et réservée, comme son écriture, Marie Ndiaye a réitéré lundi son refus de se laisser enfermer dans des stéréotypes liés à ses origines. Elle ne souhaite pas devenir porte-parole de minorité, ou écrivaine militante. « Je n’ai pas de réflexion politique très personnelle ou originale, je ne suis pas une penseuse. Un symbole ? Franchement je ne sais pas. Personnellement en tout cas je n’arrive pas à voir les choses ainsi. Je ne suis représentante de rien », déclarait-elle récemment à l’AFP.

 

Puissante, résistante, endurante, Marie Ndiaye porte seule le mérite de ce Prix Goncourt. Mais en plein lancement d’un débat sur l’identité française, son exemple n’en demeure pas moins un cas d’école sur les richesses que les immigrants peuvent apporter à leur pays d’accueil.

 

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 18:28




Hygiène de l’assassin : auteur….Amélie Nothomb

Critique :  ….Sous les mots se cache le crime et sous l’œuvre…l’imposture….un seul mot !.....Magnifique !!!

 

 

Mot de l'éditeur

 

Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n’a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l’écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c’est qu’aucune forme ne s’apparente autant à la torture. Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l’interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Dans ce premier roman d’une extraordinaire intensité, Amélie Nothomb manie la cruauté, le cynisme et l’ambiguïté avec un talent accompli.

 

 

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 18:11




La montagne de l’âme …de Gao Xingjian

 

Gao Xingjian est peintre, dramaturge, essayiste, metteur en scène et traducteur (les surréalistes, Ionesco et Beckett). Il vit en Seine-Saint-Denis depuis les événements de Tiennamen. La Montagne de l'âme est son premier roman et le premier prix Nobel chinois.

 

Présentation de l'éditeur


Le voyage initiatique d’un homme à travers la Chine bouleversée par la Révolution culturelle, mais toujours immensément attachée à ses traditions millénaires. Un texte d’une veine épique et d’une écriture moderne, et le premier roman d’un dramaturge et essayiste. Gao Xingjian, prix Nobel de littérature en 2000, est également dramaturge, metteur en scène et peintre. Son œuvre foisonnante en fait l’un des plus grands créateurs de notre temps.

 Description


"Toi qui as bien appris tout ce qu'il te faut apprendre, que vas-tu encore rechercher ?" Ce roman est avant tout un conte initiatique. Le héros, dont les médecins ont diagnostiqué à tort un cancer du poumon, renaît à la vie après avoir pactisé un temps avec la mort. Après une telle épreuve, il se met en quête de son Graal intérieur, symbolisé par la mystérieuse "Montagne de l'âme". Dans ce but, il sillonne sans fin son pays, une Chine post-révolution culturelle, qui n'en demeure pas moins enracinée dans son passé. À preuve, les récits fantastiques ou populaires, inspirés du patrimoine traditionnel chinois, que le narrateur égrène sur son chemin, à l'intention, le plus souvent, de la jeune femme dont il s'éprend. Chacun des personnages, désigné par un simple pronom personnel (et donc impersonnel !), apporte une couleur universelle à cet insolite roman picaresque.

 

 

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