L'origine de la fête des mères se trouve dans les sociétés anciennes dans lesquelles étaient organisés les premiers cultes dédiés à fêter les mamans. A l'origine, les Romains et les Grecs organisaient chaque année au printemps des cérémonies en l'honneur des divinités mères des Dieux, Rhéa et Cybèle. Chez les latins, réunis devant le temple de Junon, les femmes recevaient des cadeaux. Cette tradition de fête des mères a perduré jusqu'au IVe siècle après Jésus Christ, date à laquelle le rituel des célébrations fut abandonné en raison de l'émergence de la religion.
La fête des mères moderne trouve son origine dans la suggestion d'un écrivain américain, Julia Ward Howe, à octroyer un jour de l'année aux mères pour les célébrer. Alors que chaque année elle organisait à Boston une journée de fête des mères, beaucoup pensèrent que ce concept était un peu trop original et l'idée de cette journée nationale consacrée à la fête des mères fut abandonnée jusqu'en 1907.
C'est au moment de la mort de sa maman, le second dimanche du mois de mai 1907, qu'Anna Jarvis demanda aux autorités de la Virginie de célébrer un office religieux en l'honneur de toutes les mamans à la date anniversaire de la mort de sa propre mère. La coutume s'implante très vite et, en 1914, le président Wilson déclare le second dimanche de mai comme étant la journée officielle de célébration de la fête des mamans.
En 1917, les soldats américains, engagés dans le conflit mondial et débarqués en Europe, importèrent la fête des mères sur le vieux continent.
Très vite les français prennent modèle sur les américains et en 1920, le ministre de l'Intérieur proclame une journée pour fêter les« Mères de familles nombreuses ». La première guerre a fait des ravages parmi la population masculine et la fête des mères est l'occasion de récompenser la fécondité qui devient une vertu civique.
C'est le régime de Vichy qui institue la journée de la mère, sans aucune distinction par rapport au nombre d'enfants. La fête des mères s'adresse alors à toutes les mamans. .
Cette fête laïque, très populaire en France, a été instaurée officiellement en 1950 par Vincent Auriol et fixée au quatrième dimanche de mai
De son origine à nos jours, l'histoire de la fête des mères a donc connu une longue évolution. Aujourd'hui, la fête des mères se célèbre le dernier dimanche de mai sauf lorsque celui-ci est également le jour de la Pentecôte. La fête des mamans est alors reportée au premier dimanche de juin. C'est actuellement l'une des dates païennes officielles des plus importantes et des plus populaires de notre calendrier.
Petit rappel :
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(Texte traduit en Français)
Imagine
Imaginez qu'il n'y a aucun Paradis,
C'est facile si vous essayez,
Aucun enfer en dessous de nous,
Au dessus de nous seulement le ciel,
Imaginez tous les gens,
Vivant pour aujourd'hui...
Imaginez qu'il n'y a aucun pays,
Ce n'est pas dur à faire,
Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir,
Aucune religion non plus,
Imaginez tous les gens,
Vivant leurs vies dans la paix...
Vous pouvez dire que je suis un rêveur,
Mais je ne suis pas le seul,
J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez,
Et que le monde vivra uni
Imaginez aucunes possessions,
Je me demande si vous le pouvez,
Aucun besoin d'avidité ou de faim,
Une fraternité humaine,
Imaginez tous les gens,
Partageant tout le monde...
Vous pouvez dire que je suis un rêveur,
Mais je ne suis pas le seul,
J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez,
Et que le monde vivra uni
Super idée ! non ?
John Lennon - Drawing With Salt
Ce portrait de John Lennon a été réalisé avec du sel. Le jeune artiste Bashir Sultani exprime sa passion pour l'art en réalisant différents portraits de célébrités en utilisant uniquement du sel fin. Il développe cette nouvelle façon de dessiner avec talent.
1984
Premier ordinateur portable
La compagnie Apple révèle son nouvel appareil: l’Apple llc
(Le premier portable de la compagnie)
Je contemple souvent le ciel de ma mémoire
Le temps efface tout comme effacent les vagues
Les travaux des enfants sur le sable aplani
Nous oublierons ces mots si précis et si vagues
Derrière qui chacun nous sentions l'infini.
Le temps efface tout il n'éteint pas les yeux
Qu'ils soient d'opale ou d'étoile ou d'eau claire
Beaux comme dans le ciel ou chez un lapidaire
Ils brûleront pour nous d'un feu triste ou joyeux.
Les uns joyaux volés de leur écrin vivant
Jetteront dans mon cœur leurs durs reflets de pierre
Comme au jour où sertis, scellés dans la paupière
Ils luisaient d'un éclat précieux et décevant.
D'autres doux feux ravis encor par Prométhée
Étincelle d'amour qui brillait dans leurs yeux
Pour notre cher tourment nous l'avons emportée
Clartés trop pures ou bijoux trop précieux.
Constellez à jamais le ciel de ma mémoire
Inextinguibles yeux de celles que j'aimai
Rêvez comme des morts, luisez comme des gloires
Mon cœur sera brillant comme une nuit de Mai.
L'oubli comme une brume efface les visages
Les gestes adorés au divin autrefois,
Par qui nous fûmes fous, par qui nous fûmes sages
Charmes d'égarement et symboles de foi.
Le temps efface tout l'intimité des soirs
Mes deux mains dans son cou vierge comme la neige
Ses regards caressants mes nerfs comme un arpège
Le printemps secouant sur nous ses encensoirs.
D'autres, les yeux pourtant d'une joyeuse femme,
Ainsi que des chagrins étaient vastes et noirs
Épouvante des nuits et mystère des soirs
Entre ces cils charmants tenait toute son âme
Et son cœur était vain comme un regard joyeux.
D'autres comme la mer si changeante et si douce
Nous égaraient vers l'âme enfouie en ses yeux
Comme en ces soirs marins où l'inconnu nous pousse.
Mer des yeux sur tes eaux claires nous naviguâmes
Le désir gonflait nos voiles si rapiécées
Nous partions oublieux des tempêtes passées
Sur les regards à la découverte des âmes.
Tant de regards divers, les âmes si pareilles
Vieux prisonniers des yeux nous sommes bien déçus
Nous aurions dû rester à dormir sous la treille
Mais vous seriez parti même eussiez-vous tout su
Pour avoir dans le coeur ces yeux pleins de promesses
Comme une mer le soir rêveuse de soleil
Vous avez accompli d'inutiles prouesses
Pour atteindre au pays de rêve qui, vermeil,
Se lamentait d'extase au-delà des eaux vraies
Sous l'arche sainte d'un nuage cru prophète
Mais il est doux d'avoir pour un rêve ces plaies
Et votre souvenir brille comme une fête.
Marcel PROUST (1871-1922)
Passeurs en tous genres
« On trouve de tout dans les aéroports »
Les responsables de plusieurs aéroports à travers le monde ont dressé une liste des objets les plus insolites dénichés auprès des passagers. Le résultat est pour le moins surprenant….Ainsi, la palme d’or revient à une famille chilienne qui avait essayé de faire passer un parent décédé sur un fauteuil roulant pour éviter de payer les taxes sur le transport de corps. Des animaux en tout genre ont aussi été confisqués, comme un chat mort rempli de drogue, une valise remplie de cafards et une tête de singe gelée. A cette listes s’ajoutent bien sûr les pigeons retrouvés dans le pantalon d’un trafiquant d’animaux .L’histoire ne dit pas si les douaniers songent à ouvrir un musée des horreurs international. Mais….franchement…il y aurait de quoi
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Synopsis :
Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour…
Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.
Critique
Xavier Beauvois a réussi une œuvre spirituelle bouleversante qui prend appui sur une certaine idée de Dieu pour mieux nous mener au cœur de l'homme. Sans jamais laisser échapper une scène qui sentirait la reconstitution, ce drame historique touche à ce qu'ils y a de plus profond en nous, que nous soyons croyants ou pas.
Il y a des hommes. Des hommes perdus, en proie avec leurs doutes, leurs engagements et leur foi. Des hommes de Dieu face à la violence du monde et à la peur. Revenant sur la tragédie de Tibhirine, le cinéaste propose un portrait contemplatif qui nous fait pénétrer dans l'intimité de ces moines, il y a cependant, quelques longueurs et des passages chargés en symbolisme, mais chaque plan n'en demeure pas moins fascinant. On reste envouté par ce récit mêlé de chants religieux et de prières.
Si la religion vous provoque des crises d'urticaires, vous risquez de ne pas le supporter, mais ce serait vraiment rater une expérience de cinéma pas comme les autres.
Dans le contexte où le système de l’argent s’écroule, ce raccourci poétique de la frénésie de certains est un vrai bonheur. Il faudrait le faire passer en boucle sur les écrans de contrôle des salles des marchés boursiers !
Conte du pêcheur mexicain
Au bord de l’eau, dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.
- Pas très longtemps, répond le Mexicain.
- Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? demande l’Américain.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille. L’Américain demande alors :
- Mais que faites-vous le reste du temps ?
- Je fais la grasse matinée, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie.
L’Américain l’interrompt :
- J’ai un diplôme de l’Université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New-York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires.
Le Mexicain demande alors :
- Combien de temps cela prendrait-il ?
- 15 à 20 ans, répond le banquier américain.
- Et après ?
- Après, c’est là que ça devient intéressant, répond l’Américain en riant, quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.
- Des millions ? Mais après ?
- Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis.
- A quoi bon perdre toutes ces années ! répondit le pêcheur, j’ai déjà tout ça ! Bonne journée monsieur !
Auteur inconnu